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Sur un banc, dans un soir bien sage S’avachi un couple sans age Elans de vagues sur la plage Longue marche au long du rivage Amants entre mer et nuages Sur le mur de pierre amertume Souvenirs noirs les yeux se brument Ressassant des regret posthumes Sereines caresses d’écume Soif de bâtir, rêves de plumes Futurs voyages, délires s’assument Désolants panneaux d’interdits La cité se termine ici D’où l’incertitude est bannie L’espace invite à l’infini Imagine des paradis Jouir aux régal de la vie L’espace des hommes se bitume Trop tard pour partir amertume Ressassant des regret posthumes Refrain des caresses d’écume Il n’ont pas sauté le mur |
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Au premier rayon du soleil A sa fenêtre de cuisine Capiteuse et jolie voisine Comme une artiste de valeur Dans un rayon de projecteur Entre nos murs sa voix câline Résonne en source cristalline Mais un abîme nous distance Elle ignore mon insistance Diva hautaine et délicate Qui ne fait qu'appeler sa chatte |
Froid : l'huissier est passé, il a laissé la petite table et la chaise réglementaire, et oublié le petit tableau. Silence, les parquet craquent. Solitude. Ma respiration est le seul bruit. Courant d'air froid, les portes vont-elle claquer ? plsue envie de les refermer, le vent s'en chargera. Et maintenant que faire ? attendre le retour de jours meilleurs ? rester ? partir ? finir ? Faudrait penser à décorer, mais plus l'énergie Bof à quoi cela sert si personne ne vient rire Attendre un coup de sonnette ? une voisine peut-être viendra ? Je reste assi sur le bord de la chaise, pret à bondir pour l'acceuillir Enfin un peu de bruit des mots quotidien, Et qui sait peut-être une bonne nouvelle, Ou une mauvaise, mais au moins une nouvelle ! L'horloge écoute l'ennui. par les portes ouvertes, je veille j'entends son soufle dans la petite chambre du fond, mailles après mailles mes mains sont habilles il sera chaud ce doux tricot pour l'enfant do l'homme travaille j'attend son pas dans l'escalier Dansla maison toute propre l'odeur du ragout l'acceuillera Sa voix forte réveillera l'enfant En riant tous ensemble Nous passerons à table ! |
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| tous les autres étudiants sont partis ! bon sang j'avais pourtant bien travaillé... ou diable ont-ils mis mon nom ! C'est vrai, j'oubliais que je perd la mémoire, c'etait il y a plus de vingt ans au moins ! j'avais été recallé, je n'ai jamais pu entrer à l'université ! Je suis au tribunal, je cherche où ils ont mis mon procès, vont-ils me condamner ? vont-ils m'amnistier ? Mais non je me trompe encore ! je me rappelle maintenant, ils m'avaient bel et bien condamné, les vaches ! j'ai fait mes dix ans de tôle ! ah cette mémoire ... pourquoi ne se rappeller que ces mauvais souvenirs ! Alors que sont ces listes ? je vois : ce sont des avis de décès ! je suis à la mairie de ma ville ! Mais alors quel age ais-je ? j'ai tout oublié, même mon age ! tiens voilà mon nom ! Maintenant j'ai compris, en fait je suis déjà mort... je n'aurais plus jamais mon nom sur une liste... Je suis fantome... |
Le jeune moine court dans les couloir désert, Il entend bien le lointain écho de la prière, Mais où sont ils tous allés ? Il ne s'est pas réveillé à temps ! Il va encore se faire remarquer ! Il se retrouve au carrefour de toutes les portes ! Ses pas résonnent entre les colonnes Toujours personne pour le renseigner ! Tout l'invite à la sérenité Sauf son sentiment de culpabilité... |
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Choc sourd, |
Une danse de trop avec celle qu'il ne fallait pas... Sourires et jeux délicieux de la séduction Qui aurait pu refusé elle était si belle Et voilà... C'est mon heure ! Ils ont vérifié les armes... J'ai fait vingt pas, il va se retourner, On le dit bon tireur pourvu qu'il ne rate pas son coup, je ne voudrais pas souffrir. Je ne me retournerais pas... j'attends maintenant, que cette seconde est longue... Aurais je temps d'entendre la détonation ? Non. |
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