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Je prend grand plaisir à visiter le monde via Google Earth et je découvre des surprises. Par exemple je ne trouve aucune
information ni explication logique sur ces lignes parfaites qui sillonnent la Somalie.
(Chaque image est visible en cliquant sur les coordonnées et le globe vous conduit directement dans google earth s'il est installé sur votre ordinateur"
il vous faut avoir installé Google Earth et recopiez les coordonnées mais attention la plupart des exemples ne sont visibles
qu’à faible altitude d’où l’information ajouté sur l’altitude)
Promenez vous avec Google Earth sur le paysage Somalien à hauteur de 2 km, vous découvrirez des lignes parfaitement droites
qui ne sont pas des chemins même si souvent elles servent de chemin car vous verrez que parfois les voyageurs les ont
quittées pour les rejoindre un peu plus loin, . D’autres chemins sont visibles mais jamais
avec une telle rigueur rectiligne.
La différence entre ces lignes et les chemins coutumiers très visible ici 3 km, et
encore
plus là . Parfois les chemins divergent 5 km.
J'ai comparé ces lignes à d'autres lignes dans d'autres régions. Par exemple on trouve d'autres lignes du même type dans la péninsule
arabique mais plus rares et moins nettes.
C'est vrai que routes, pipelines ou lignes électriques peuvent ressembler, mais une route ne s'arrête jamais en pleine zone vierge sans
raison, une ligne électrique non plus. Un pipeline s'arrêtera à un point de forage. Enfin ces réalisations ne sont pas effacés par
l'érosion et elles tiennent compte du relief.
Apparemment les lignes de Somalie ne semblent crées par un déplacement de pierres ou une disparition de végétaux. Utilisés comme
chemin ils sont parfois perdus comme point de repère et le chemin nouveau prend des caractéristiques aléatoires nettement différentes,
parfois moins court pour rejoindre un village. Exemple 800m.
Autre surprise : Ces lignes changent d’angle 4km ou s’interrompent parfois brutalement
sans raison topographique, 2km et les voyageurs qui les ont suivies ont du tracer
une ligne sinueuse pour
rejoindre une autre ligne. Exemple 3,6 km ou
1,75 km. Elles ne tiennent pas
compte du relief, les voyageurs qui les suivent préfèrent faire un détour 3.90 km.
Mais la preuve que ce ne sont pas des chemins ce sont ces interruptions sans raison :
ou .
Ces lignes s’entrecroisent sans raison compréhensible parfois de façon exacte 1km ou à coté
1.84km parfois de façon irrégulière, 1 km le plus beau
croisement : 1.65 km qui montre aussi une interruption brutale d’une ligne.
Ces lignes sont anciennes, elles ont été interrompues par l’érosion 3km ou
(suivre une ligne faible effacée par l'érosion mais qui reprend plus loin) ou par les champs de dunes
10 km mais ne tiennent absolument
pas compte de la topographie du terrain 3 km les voyageurs font un détour
avant de la rejoindre 3 Km.
Parfois ces lignes sont doubles 2 km brutalement terminée par une intersection .
Ici deux lignes se terminent et le voyageur va continuer sur un chemin nettement hésitant
2.5 km.
Plusieurs sont quasiment nord sud depuis 1 km jusqu’à
Les exploitations agricoles ne respectent pas trop ces lignes mais les chemins qu’elles imposent modifient les tracés des
parcelles. Vous constaterez cela en suivant cette très longue ligne qui part de ce qui semblerait être un village
1.5 km sur une grande distance jusqu’à
Visitez cette zone toujours vers 2,5 km de hauteur où elles ont extrêmement nombreuses et complexes
4 km ou ce quadrillage 3 km
dont une des lignes se prolonge jusqu’à être une rue de Mogadiscio.
Le plus spectaculaire est le nombre impressionnant de ces lignes dans certaines zones :
5.21 km mais impossible de les voir dès qu’on s’élève trop.
La frontière de somalie suit une de ces lignes jusqu’à 2.5 km
mais la ligne ne doit pas être la frontière elle-même (clôture ?) car plus loin la frontière n’est pas matérialisée
de la même façon.
Si ces lignes aboutissent parfois à des villes il semblerait que la ville se soit installé à un carrefour
des lignes mais ne nombreux cas indiquent que ce n’est pas la règle 8Km
ou vous verrez un angle droit exact.
En cherchant les limites de la zone concernée, vers le nord l’une d’elle a été transformée en route et finit par sinuer
légèrement, probablement devenue voie de circulation, mais une autre ligne plus discrète montre qu’il s’agit bien d’autre
chose que de simples chemins ni de lignes électriques : Exemple la ligne qui part de
3.82 km qui va vers le N/NE très tenue, et se trouve un moment interrompue pour reprendre discrètement plus loin.
Le plus au nord est une ligne NO/SE peut se suivre malgré plusieurs interruptions sur une très grande distance malgré
de grande interruptions dues à l’érosion, dont j’ai perdu la trace à
833m mais on la retrouve en suivant la même direction à
827 m puis nettement à
816m après je perd sa trace, mais je trouve une autre ligne partant d’un village
9.67 km continuant dans la même direction mais dont l’irrégularité due apparemment à sa transformation en chemin laisse
un doute sur son origine. Pourtant sa fin montre un changement très différent du dessin des chemins.
799M.
Maxi nord .3.15 km. Une des plus au nord depuis N/E
2.54 km (parfois de légers décrochages du aux photos satellites).
Ces lignes vont jusqu’au sud même dans des zones boisées même si la frontière sud de la Somalie suit l’une d’entre elle elles continuent au-delà 1 37 18,16 S 41 22 20,11 E (et une interruption brutale démontre encore qu’il ne s’agit pas de chemins).
On peut suivre ces lignes au sud jusqu’à et au-delà…
A l’ouest jusqu’à
une ligne très nette qui stoppe brutalement de même à
. Plus à l’ouest encore
9.15 km et
18.60 km.
Qui trouvera une explication ? Est-ce le même genre de lignes retrouvées au Pérou ? Dans ce cas y aurait-il un lien
entre les deux civilisations qui les ont produites ? Puisque ces lignes disparaissent avec l’érosion ou la végétation,
peut-être
existent-elles invisibles dans d’autres parties du monde ?
Conclusion, ces lignes me paraissent quand même guère explicables, elles occupent une surface gigantesque,
d'où viennent-elles, de quand datent-elles ? quelle civilisation a pu prendre autant d'énergie pour les tracer ?
Qui a une information sur ce thème ?
Enfin cadeau qui n’a plus rien à voir avec ces lignes, une quasi œuvre d’art visible à Degheim !
à 12 km.
J'ai continué mes recherches et je me rends compte que ces lignes existent partout dans le monde, visibles dans les zones
arides, mais peut-être existent-elles aussi en zone boisées donc invisibles. En générale on ne les voit que par un survol
du sol vers 2 kms d’altitude.
J'en ai trouvé en Amérique du sud , Chine
, Australie (bien que là le doute subsite par rapport
à des clotures de terrains), Asie centrale
, avec toujours ces mêmes caractéristiques: Très rectilignes, débutant
n'importe où, s'arrêtant sans raison, indépendantes du relief, indépendantes de l'orientation du terrain et différentes
des chemins ou routes voisines. (Notamment celles ci tournent progressivement alors que les lignes changent de direction
avec un angle vif).
Très surprenant aussi cette immense région du sud de la Lybie et de l’Algérie
gribouillée de pistes chamelières est de chemins, probablement aussi des oléoducs, mais aussi parcourue de ces lignes
non expliquées. Vous trouverez aussi dans les environ sur d’immenses régions des quadrillages probablement dus à des
conflits récents.
Souvent des voies de communication ont suivi ces lignes comme repères et les ont déformées, attention de ne pas confondre.
Encore plus souvent on découvre les lignes ressemblant à celles-ci : Voies de chemin de fer ou lignes à haute tension, mais
elles partent d’un lieu logique pour aller à un autre lieu, de même que des pipelines qui peuvent partir de n’importe
où (puits de pétrole) mais pour aller à un lieu précis. Ensuite les voies de communication ne tournent jamais à angle vif.
Il faudrait aller voir sur place de quoi sont faites ces lignes…
On m’objecte qu’il s’agirait de pipe-line, tuyaux divers ou lignes électriques ?
Même si des chemins suivent souvent ces lignes plus ou moins régulièrement, les lignes ne sont pas de chemins, car le propre
d’un chemin est de mener quelque part, il ne s’arrête pas brusquement sans raison. Plusieurs exemples
et dans les environs.
Un pipeline pourrait s’arrêter à un point de forage d’accord, mais il devra aboutir à une ville ou un port il ne va pas relier
un point de forage à un autre point de forage. Et il n’existe pas de point de forage sans un minimum de trace d’activité humaine,
au moins des traces de véhicules.
Ces lignes sont anciennes et ont été effacées par les cultures. Exemple suivre la ligne est-ouest depuis
qui démarre au bord d’un vrai chemin (irrégulier, tournant arrondis)
rigoureusement
rectiligne cette ligne en croise plusieurs autres, dont une double, à l’adresse
la distinction ligne/chemin est évidente, plus lion la ligne sert de repère
pour un chemin
qui s’en écartent de temps en temps, arrivé en
la ligne est effacée par une large zone de culture, pour réapparaitre en
, elle croise quelques autres ligne, un décrochement brutal en
puis reprend sa même direction, pour terminer sur ce qui semble un bouquet
d’arbre en soit 177 hms !
Dernier point certaines adresses indiquées sont très riches en lignes en tous sens dans des régions désertiques donc ni
route,
ni pipe-line, ni ligne électrique. Exemple .
Mais si vous voulez du délire explorez autour de non ce n’est plus la
Somalie mais l’Argentine, et ce ne sont certainement pas des limites de propriétés même si certaines propriétés ou
exploitations diverses
s’y sont référées, et d’immenses régions d’Argentine sont rayées comme la Somalie.
Vous en trouverez aux Etats-unis en péninsule de Californie, en Chine dans toutes les régions désertiques, elles sont visibles
au alentour de 2 km du sol, il est souvent possible de les confondre avec des lignes électriques ou des limites de terrains,
mais toujours vous trouverez de ces lignes se jouant des limites humaines, des ondulations de terrain, des rivières, démarrant
ou s’arrêtant sans raison, toujours rectilignes ou changeant de direction à angle vif.
On me dit que ces lignes sont des chemins, exact ces lignes sont souvent utilisée comme chemin, mais dès qu’une ondulation de
terrain pose problème, le chemin préfère suivre les courbes de niveau si j’en crois l’exemple à cet adresse,
alors que la ligne n’en tient pas compte.
Autre argument : Un chemin relie deux points village rivière etc, il ne s’arrête pas brusquement en zone désertique.
(Sauf un point d’eau, mais alors une certaine « activité » le signale) .
Un des cas le plus net se trouve en … Argentine ! et oui la aussi come dans d’autres pays on retrouve ces lignes regardez à
cette adresse : . Toute cette zone est très intrigante.
Autre argument encore, il est très rare que deux chemins suivent une direction très voisine parfois même parallèle et ce ne
sont pas des traces de voitures vu l’écartement : .
Alors chaque fois qu’une ligne est utilisée par les habitants on lui trouve une raison d’être mais suite à nue recherche poussée,
je suis convaincu qu’elles sont antérieures à cette utilisation.
Regardez attentivement l’adresse vous verrez des traces qu’un véhicule de ne pourrait
pas faire même si certaines des lignes furent suivie ensuite par un véhicule. Ce type de formation a été retrouvé en trois
endroits de Somalie. J’ai pensé à un captage d’eau.
Petit cadeau qui n’a rien à voir en Australie : Coup de griffe et en haute résolution
une ligne courte mais difficilement interprétable .
En ALGERIE: Une ligne suivie par des véhicules mais qui continue au delà vers
l'est avec des interruptions.
deux lignes se croisent.
une ligne interrompue par un oued et tiens, une équerre
!
En Algérie, parfois suivies par les caravanes mais avec toujours les mêmes principes: linéarité parfaite, indépendance des
accidents du terrain, interruptions par l'érosion, début et fin sans raison évidente.
Autres exemples : 3
En Lybie aussi ! autour de cette adresse de longues lignes sur une immense région :
Suivez cette ligne remarquable depuis direction N-O à peut près jusqu'à
elle croise plusieurs autres lignes, est interrompue par une route et un décrochage
manifestement du à un raccord photographique.
Voir aussi à un repère pour des passages de caravane, mais au milieu des trace irrégulière
une ligne parfaitement rectiligne change brusquement de direction au sud est mais part très moins au nord ouest en disparaissant
parfois jusqu'à ce surprenant dessin à peine visible , plus loin une rencontre aussi
de lignes très nettes,
Au sud certaines lignes sont interrompues plusieurs fois par l'érosion, cela fait supposer que ces lignes sont forcément
anciennes ainsi suivez cette très longue mais très faible ligne N-E s-O à partir de
vers surtout vers le bas ou une grande érosion l'efface avant qu'un petit bout
réapparaisse de l'autre coté.
Le plus extraordinaire se trouve à ces coordonnées : descendez à 350 m vous verrez !
Ces motifs font 700m de dimension, donc probablement probablement pas visibles au niveau du sol, si vous observez la région
autour vous verrez qu'ils continuent au delà des zones d'érosion, ce qui suggère une création ancienne.
Ils s'étendent sur 21 km du nord au sud, (au delà d'une vaste zone d'érosion), et sur 10 km de l'est à l'ouest !
Cela fait plus de 400 motifs,chacun nécessitant environ 2 km de lignes il a fallu 800 km de tracé !
De plus comment faire les mesures pour une telle régularité graphique ?
En regardant de près ces motifs il semble que certains ont été déformés par un parcourt répété qui distinguait mal les angles
initialement tracés.
Les traces plus récentes les traversent sans en tenir compte.
Je trouve encore une autre zone de motifs un peu plus au sud : !
Toute cette zone est riche de lignes parfaitement rectilignes, comme en Somalie, parfois suivies par les véhicules,
ou les pistes mais partant de n'importe ou s'arrêtant n'importe où, sans raison apparente et sans tenir compte du relief.
En Namibie autour d'un aérodrome apparemment très récent encore des lignes du même type !
Résumé : ces lignes non expliquées existent dans le monde entier dans toutes les régions désertiques ou semi désertiques,
elles sont anciennes vu leur effacement par l’érosion, même si elles servent souvent de repère pour les déplacements elles
ne sont pas des chemins pour se déplacer (elles vont souvent nulle part), elles sont indépendantes des reliefs et des cours
d’eaux, elles ne délimitent pas des terrains : (Ce ne sont pas des polygones fermés), et leur longueur est parfois impressionnante.
Elles sont agrémentées parfois de petites lignes supplémentaires qui leurs ont liées.
Existe-t-il un moyen de vérifier si leur présence est liée aux sols désertiques, ou uniquement au fait qu’il n’y aurait que là qu’elles seraient visibles ?
Il faudrait avoir la patience de les dessiner sur une carte pour se faire une vue d’ensemble.
Cela n'a rien à voir mais voici un paysage surprenant sur google-earth :
un véritable paysage lunaire, apparement riche en cratères météoritiques.
et voir ici un autre cratère météoritique.