Article imprimé: www.Alain Persat.fr/avenir.php |
L'évolution très accélérée de notre époque expérimente des situations inconnues à ce jour: Le mélange de l'homme et de la machine.
Au point que l'on ne sait plus qui décide vraiment entre les deux.
Via les modes de communications, les fonctionnements humains sont de moins en moins individuels.
Carricature: Un fonctionnaire EDF m'expliquait que même si tous les membres étaient contre le nucléaire, chacun individuellement ayant tant à perdre pour freiner cette évolution, et si peu d'efficacité à agir dans ce sens que le système continuerait quand même.
Peut-être exagéré mais on constate par exemple qu'une structure survit même si la raison de sa création disparaît. (Suez)
Politiquement de plus en plus de réseaux
[ lien "http://www.jutier.net/contenu/maitremo.htm" ] se tissent au-delà des individualités et même par-dessus les gouvernements.
L'individu étant si facilement destructible manipulable ou transformé en image de marque positive ou négative, qu'il n'a plus guère d'existence.
Certains réseaux, se fondent sur une vision prédatrice, la conquête de tous les territoires par l'élimination des "déviants", "étrangers", bref ceux qui ne sont pas reconnus comme acceptables par ce réseau. Ainsi certaines espèces animales ont pu complètement détruire l'espèce concurrente.
D'autres réseaux ont d’autres bases morales, ils s'appuient sur des visions "humanistes" étayées par la nécessité de l'équilibre des échanges, (la théorie des jeux montre que le rendement maximal d'un jeu est celui ou tous gagnent un peu, et non l'un qui gagne tout) et la constatation qu'il n'y a pas de réussite tant que quelque part quelqu'un peut se sentir rejeté au point d'agresser ceux qui réussissent.
Un troisième réseau croit encore plus rapidement: Celui des machines, les ordinateurs et les automates gèrent de plus en plus notre quotidien, et acquièrent chaque jour de nouvelles compétences à une vitesse exponentielle.
Ce réseau a certaines spécificités redoutables: Infaillibilité (un programme fera toujours l'opération prévue de façon parfaite), mémoire parfaite, éternité (un programme est reproductible à l'infini). Il reste encore dépendant des hommes mais chaque jour il se libère de cette dépendance: Energie de moins ne moins nécessaire, auto réparations, reproduction (un ordinateur sert à calculer un ordinateur plus puissant), fabrication automatisée, etc...
Dans la logique de ce réseau, l’homme est la source des erreurs, mais ce « parasite » lui est encore nécessaire.
Mais quelle "morale" est à la base de nouveau réseau ?